Blog

Retour sur DevoxxFR

Jeudi 19 et vendredi 20 avril avait lieu à Paris la conférence DevoxxFR,  par et pour les développeurs java.

La première chose à souligner est l’immense succès de cette première grande conférence puisque nous étions 1250 personnes réunies à l’hôtel Mariott pour les deux derniers jours.

À l’occasion de la sortie des vidéos sur la plateforme Parleys, petit retour sur quelques conférences que j’ai eu l’occasion de voir.

Keynotes

Les deux keynotes qui m’ont particulièrement marquées sont celles de Neal Ford et de Patrick Chanezon.

Dans Abstraction Distractions, Neil Ford nous parle de l’empilement des couches d’abstractions qui envahissent notre quotidien sans qu’on y prête plus vraiment attention et qui peuvent parfois nous induire en erreur. Il nous conseille de toujours avoir à l’esprit ce qui se passe en dessous de la couche que l’on utilise.  Sa keynote est agrémentée d’anecdotes qui font sourire l’auditoire.  Du gros niveau !

Patrick Chanezon enchaîne ensuite avec le portrait d’un développeur en reprenant la trame de The Artist.  On suit le parcours d’un mec qui pendant plusieurs années est le roi du pétrole à coder du cobol dans des SI bien complexes dont seul lui a le secret (=période où Jean Dujardin est une star du cinéma muet).  Puis à l’arrivée de nouvelles technos sympa type mobile, cloud, html5 (=l’arrivée du cinémas parlant) le dev ne s’y intéresse pas et reste dans sa zone de confort.  Malheureusement pour lui ces nouvelles technos prennent de plus en plus de place et notre ami se retrouve rapidement dépassé et remisé au placard (=dépression de Jean Dujardin).

Mais finalement tout est bien qui finit bien car notre développeur se prend en main, réalise qu’il fait partie d’une communauté de passionnés, participe à des jugs et vient à Devoxx. Et finalement cela donne une keynote plutôt rafraîchissante et pleine d’humour.  Bien joué.

Play Framework 2.0

Un mois après la release de la version 2, Sadek Drobi, CTO de Zenexity et Guillaume Bort, cofondateur de Zenexity et créateur de Play Framework retracent l’histoire du web pour expliquer les fondements du framework.

Au départ, le web était constitué de pages statiques puis nous sommes passés dans une phase de langages dynamiques avec notamment PHP, il a fallu ensuite structurer tout ça et c’est à cette époque que sont apparus les premiers frameworks MVC. Plus proche de nous, on a assisté à la démocratisation d’Ajax qui nous a apporté la mise à jour des pages sans besoin de recharger le navigateur.

Aujourd’hui, une page est bien souvent constituée de fragments autonomes, « bindés » sur des flux de données.  Sadek et Guillaume prennent l’exemple de twitter.  Le besoin est réel de structurer ces flux car nous sommes en plein dans l’ère du web temps réel.

C’est sur ce constat qu’a été bâti Play Framework 2,  apporter un socle pour structurer l’interaction avec des streams de manière efficace.

Et voilà du coup ce qu’il est possible de faire : http://console-demo.typesafe.com l’explication ici : http://typesafe.com/products/console

La présentation continue avec comme leitmotiv « don’t fight the web » :  il ne sert à rien d’abstraire le web mais au contraire il faut bâtir en s’appuyant dessus.  Ce que l’on retiendra c’est que Play Framework est un framework stateless full stack qui embrasse le protocole http.

D’un point de vue personnel, cette présentation m’a donné envie d’explorer plus en détail la version 2 de Play, la version 1 apportait déjà beaucoup de fun dans les développements.  Chez DocDoku, nous l’utilisons d’ailleurs en production sur certains projets.

Behind the Scenes of Day-To-Day Software Development at Google

Petra Cross de Google vient nous parler des méthodes de développement chez Google, elle nous présente d’abord la hiérarchie type d’une équipe de développement puis nous parle des méthodes de travail.  On apprend que les maîtres mots sont ‘pragmatisme’ et ‘efficacité’. Par exemple l’équipe de Petra applique l’agilité dans le sens où ils utilisent un backlog de tâches, par contre ils ont totalement supprimé le standup meeting qui selon elle est une perte de temps  (j’entends les agilistes hurler !).

Un concept intéressant massivement utilisé chez Google est le ‘eating your own food’,  il s’agit d’utiliser soit même les produits que l’on conçoit. Ainsi  les googlers utilisent en interne les nighlty build de leurs produits ce qui permet d’avoir un feedback très rapide et de qualité sur les développements.

Conférences Android

J’ai eu l’occasion d’assister à deux conférences sur Android :  « Optimiser vos applications HTML pour Android » et « Android, Graphisme et Performance ». La première présentée par Romain Guy était un condensé de trucs et astuces afin d’optimiser l’IHM des applications Android.

Parmi les astuces et optimisations vues :

  • ViewStub : permet d’instancier (« inflater ») des vues au runtime uniquement si besoin. Cela limite l’empreinte mémoire des View qui peut être très coûteuse, par exemple une TextView vide prend 800 octets en mémoire.
  • StrictMode : outil de debug qui permet d’être notifié lorsqu’une opération lente est effectuée (écriture et lecture disque, opération réseau) ou lorsque une fuite mémoire est détectée (fuite sur les objets sqlite, objet closable non fermé, fuite des activity)
  • GridLayout : nouveau layout introduit d’ICS, moins gourmand que LinearLayout.  Pour les versions Android précédentes, Romain nous conseille RelativeLayout là où c’est possible plutôt que LinearLayout
  •  hierarchyviewer : outil du sdk qui permet de visualiser les grappes de vues et d’analyser leurs performances.

Romain nous détaille également une spécificité des AsyncTask : à partir de l’API level 12 les AsyncTask sont exécutées de manières sérialisées, les unes après les autres. Attention donc à ne pas ralentir la file d’exécution avec une tâche trop longue. Google justifie ce changement en expliquant que la programmation multithread est compliquée. Ils ont donc décidé de revenir sur le comportement par défaut pour limiter les bugs potentiels. Par contre si l’on est sûr que les tâches sont totalement thread-safe, il est tout a fait possible programmatiquement de revenir au comportement précédent.  Ainsi pour paralléliser les AsyncTask il suffit d’appeler :

task.executeOnExecutor(AsyncTask.THREAD_POOL_EXECUTOR);

La deuxième conférence Android est celle du googler Nicolas Roard qui travaille sur la webview Android. Nicolas nous délivre quelques astuces pour optimiser les performances dans une webview.  Il nous recommande de privilégier le CSS3 plutôt que le javascript lorsque l’on souhaite faire une animation.

Il nous explique également comment forcer la création de layers qui seront accélérés de façon hardware à partir de la version 3.  Pour cela il suffit d’appliquer une propriété css de transform 3D sur un élément.  On peut également créer un layer sur un scroll afin d’obtenir un rendu proche du natif grâce à la propriété css overflow scroll.

Attention tout de même, ces layers ont certes un rendu fluide mais ils sont très couteux. Il est donc conseillé de les utiliser avec parcimonie, par exemple uniquement durant une animation.

Nicolas termine par 25 minutes de questions/réponses. Les questions majoritairement posées tournent autour des performances de la webview qui souffre de la comparaison avec l’application Google Chrome pour Android.

Il nous explique que même si les deux s’appuient sur le moteur de rendu webkit, les contraintes ne sont pas les mêmes. La webview fait partie intégrante du framework, l’équipe a donc des contraintes quant à la mémoire et l’espace disque utilisé, la webview doit être compatible avec un maximum de choses et rétro compatible avec les précédentes releases. L’équipe de Nicolas a notamment fourni un effort de travail spécifique pour afficher correctement les widgets jquery mobile.

Toutes ces contraintes ne sont pas applicables à Chrome, Chrome est téléchargé depuis le market, c’est un choix de l’utilisateur, par conséquent ils ont beaucoup plus de liberté. Ils peuvent prendre des décisions, avancer vite et releaser souvent, chose impossible à faire pour la webview qui doit attendre une nouvelle version d’Android pour être mise à jour.

Nicolas conclut en nous assurant que les deux équipes mettent en commun beaucoup de travail et que tout le monde en tire un bénéfice.

Quickies

Entre midi et deux avaient lieu les quickies, un format court de conférences où en 15 minutes un speaker présente un sujet qui lui tient à cœur.

J’ai pu notamment voir Mathilde Lemee nous présenter son projet FluentLenium qui facilite l’écriture des tests Selenium en proposant une API très lisible (d’où le fluent !). Et effectivement quand on regarde l’exemple de base, on comprend tout de suite le test :

public class BingTest extends FluentTest {
    @Test
    public void title_of_bing_should_contain_search_query_name() {
        goTo("http://www.bing.com");
        fill("#sb_form_q").with("FluentLenium");
        submit("#sb_form_go");
        assertThat(title()).contains("FluentLenium");
    }
}

FluentLenium s’appuie sur les selectors CSS (même si les regex sont possibles). Enfin la dernière chose à noter sur le projet est qu’il est agnostique du framework d’assertion, ainsi jUnit Assert, Hamcrest et Fest-assert sont supportés.

Un deuxième quickie assez fun fut celui de Philippe Antoine qui s’est proposé de recoder en live le tetris de Martin Kleppe dont une version est jouable ici : http://jsbin.com/egiqul/49

La spécificité initiale de ce Tétris est d’être codé en 140 caractères, cette performance est possible en utilisant le décalage binaire.

Philippe se lance donc dans la réalisation du Tétris avec l’aide de la salle,  il en profite pour nous montrer comment faire du TDD en javascript avec QUnit. Un quickie original qui a bien plu.

Code Story

Pendant les deux jours de conférences, une équipe de quatre développeurs a codé en live une application from scratch. Chaque slot de conférence a donné lieu à un sprint. Ils ont fonctionné en pair programming avec un binôme codant pour la salle : ordinateur relié au vidéo projecteur en commentant le code.  J’ai eu l’occasion d’assister à un sprint, et par la même occasion j’ai pu découvrir Trello un super outil très souple et très simple de gestion de projet.

Conclusion

En tant que développeur, je me suis régalé durant ce Devoxx, j’ai pu satisfaire ma curiosité sur des sujets totalement nouveaux pour moi, comme me plonger dans des astuces plus techniques sur des sujets comme Android.  Si je devais dégager des keywords de cette grande et belle conférence, je choisirais :  cloud, mobile, html5 & javascript, NoSQL.

Gestion des réserves

Dans le secteur de la construction, la gestion des réserves, c’est à dire le recensement des malfaçons aux différentes étapes des travaux, est une activité essentielle qui peut s’avérer compliquée en raison du volume d’anomalies qui peut dépasser la dizaine de milliers sur certains gros chantiers.

Aujourd’hui grace aux tablettes tactiles il est possible d’outiller cette tâche et dégager ainsi d’importants gains de productivité. C’est ce que nous avons fait en développant pour notre client Wapp6, éditeur spécialisé dans la construction, l’application iOS et Android Opr6 (gestion des réserves).

Opr6 iPad

 

L’implémentation du client Opr6 a été réalisée grâce au framework Titanium qui permet d’obtenir deux versions de l’application : une pour iPad/iOS et une pour Android et cela avec un rendu visuel natif. L’application fonctionne en mode déconnecté, une synchronisation est faite une première fois avant de faire la visite de chantier pour rapatrier les données du projet (plans, réserves existantes, punchlists, listes des intervenants…) et une seconde fois à la fin de la visite pour consolider les saisies effectuées sur la tablette sur le cloud (serveur python/django pour les initiés). Un rapport est alors automatiquement généré et envoyé aux personnes concernées.

La fiabilité des informations de suivi, le gain de temps, l’efficacité générale s’en retrouvent énormément améliorés.

 

Les actes médicaux sur iPad

Pour le compte de MiPih, une des plus grandes structures publiques spécialisées dans le domaine de la santé, nous avons développé une application iPad de consultation du référentiel des actes médicaux.

L’application dispose d’un module de statistiques, d’une base de données locale (SQLite) répliquée d’une base de données Oracle. Le référentiel est historisé ainsi le médecin peut connaitre précisément la législation qui était applicable au moment de la réalisation de tel ou tel acte.

mipih

Sur le plan technique, l’application est bâtie autour d’une UISplitView et les données sont accédées au travers de l’API Core Data qui est l’ORM (Object-Relational Mapping) d’iOS. Un effort particulier a du être réalisé sur le paramétrage du framework pour atteindre les objectifs de performance ambitieux qui avaient été fixés : une navigation parfaitement fluide et une recherche au fil de l’eau multi-critères instantanée.

Retour sur notre présence au Mobile World Congress 2012

Quelques jours passés au sein du MWC 2012 à Barcelone la semaine passée m’amène aujourd’hui à écrire ce billet.
L’objectif principal de notre présence sur ce salon (milles mercis à Midi-Pyrénées Expansion et à Ubifrance au passage) était de réaliser à la fois un maximum de veille technologique mais également de rencontrer des partenaires potentiels.

Le premier constat que l’on fait lorsqu’on arrive sur le site de Fira Barcelona est le gigantisme de ce salon.  En effet, ce salon draine environ 70 000 visiteurs, 1 500 exposants…  je vous invite d’ailleurs à jeter un œil sur le site de l’évènement : http://www.mobileworldcongress.com/2012-highlights.html

MWC 2012 - So huge

Difficile donc d’être exhaustif lors d’un salon comme celui-ci. J’ai donc orienté ma visite sur un échantillon représentatif de constructeurs, éditeurs et fournisseurs de services du domaine. Je m’en vais vous livrer les grandes tendances selon moi de ce salon.

L’omniprésence d’Android

Google et la communauté Android ont frappé fort sur ce salon, avec une présence imposante, reflet de l’adoption du marché et des professionnels.

L’ « Android Planet » était bien évidemment impressionnante sur ce salon, avec de nombreux stands, animations Google mais aussi avec la présence de nombreux éditeurs (Autodesk, Shazam, …).

Mais ce qui m’a le plus marqué était certainement le plébiscite de l’OS auprès des professionnels du domaine :

– les constructeurs : Motorola, HTC, Samsung, Sony Ericsson, Alctalel TCT, Intel, ZTE… même RIM s’y met avec son runtime Android (le preuve ci-dessous)

RIM Android Runtime

– les éditeurs : VMWare et sa solution de virtualisation pour « Make Android Entreprise-ready », Ubuntu avec sa version Ubuntu for Android pour la rencontre du meilleur des deux mondes (mobile et PC), Firefox et sa version très performante pour tablette Android…

Quelle montée en puissance !! « Demain, un Android dans chaque poche », imagine le patron de Google, Eric Schmidt.

Les NFC se rapprochent


Bon nombre d’exposants (Safran Morpho ci-dessus, Gemalto, Google, Sony…) ont démontré la maturité de cette technologie, tant au niveau des équipements (puces et téléphones) que des couches logicielles (cf API Beam de Google par exemple). Nos amis coréens sont largement en avance sur les usages NFC c’est un fait. Mais même si peu de freins technologiques subsistent aujourd’hui, en Europe ce sont plutôt les réticences psychologiques des utilisateurs (liées à la sécurité pour le paiement notamment) et les aspects stratégiques entre opérateurs, banques et éditeurs qui ralentissent sa progression. Mais 2013 sera l’année de son explosion apparemment !

La quête de performances

Ce salon a été également l’occasion de constater une véritable course à la performance des plateformes mobiles tant au niveau des constructeurs que des éditeurs.

J’ai en effet par exemple assisté à une session impressionnante chez Intel avec la démonstration du nouveau téléphone Orange Santa Clara équipé du nouveau processeur Atom Medfield à très basse consommation.  Après une belle session de dix minutes de jeux de voiture 3D sur le stand, le téléphone ne chauffe même pas alors que la fluidité est vraiment au rendez-vous.

Ensuite, une petite visite s’imposait sur le stand de Microsoft qui proposait un challenge « against » son dernier Windows Phone 8. Voici  le tableau d’affichage en milieu de semaine :

L’arrivée imminente du réseau 4G

La 4G arrive en force sur nos devices mobiles, la Corée du Sud aura semble-t-elle fini son déploiement national fin 2012.  SFR en France annonce le même résultat sur son réseau. Vous avez donc compris que le très haut débit arrive sur le mobile avec le passage de nos communications mobiles sur de la voix sur IP (n’ayant assisté à aucune conférence sur le sujet, un grand merci à Eric Fruit de ephoneNet pour son œil expert).

Pour conclure, je dirai modestement que ce salon était sans surprise, aucune innovation de rupture technologique forte ne m’étant apparue. L’innovation se trouve et se manifestera désormais par l’usage et certainement par la capacité à adapter les technologies aux nouveaux besoins BtoC mais aussi BtoB orienté Système d’Information (notre réel savoir-faire pour le coup).

Je vous prépare un billet complémentaire pour la semaine prochaine au niveau des tendances applicatives (MCommerce, Gestion de flottes, Marketing Mobile, HTML5…).

GWT est-il toujours pertinent ?

Il y a 3 ans, lorsqu’il s’agissait de définir le socle technique d’une nouvelle application web, en l’absence de contraintes exogènes, GWT (Google Web Toolkit) était pour nous un choix naturel pour le développement de la partie « front web ». Les arguments massue de l’époque étaient le manque de portabilité de JavaScript, son faible niveau d’outillage par rapport à Java et aussi la grande difficulté que l’on peut rencontrer à développer une large application avec un langage aussi dynamique et faiblement typé que JavaScript. Face à ces écueils, GWT représentait le rempart absolu, la solution ultime.

Aujourd’hui toutefois, les choses ont de mon point de vue quelque peu évolué.
Tout d’abord, le support de navigateurs obsolètes, comme Internet Explorer 6 par exemple, n’est plus l’obsession des DSI qui par contre tiennent de plus en plus à ce que leurs applications offrent également un bon rendu sur les dispositifs mobiles et tactiles.

Ensuite, l’écosystème JavaScript a progressé. Si les jQuery et autres Prototype existaient déjà il y a 3-4 ans, des frameworks de plus haut niveau tels que Backbone.js, JavaScriptMVC, s’appuyant d’ailleurs sur jQuery, ont fait leur apparition. Ceux-ci aident à fournir un cadre à la structuration des applications de grandes tailles, point délicat lorsque le volume de JavaScript devient important. Des moteurs de templates côté client comme mustache ou des starter kits, à l’instar de bootstrap twitter, sont également venus enrichir l’offre JavaScript.

Côté GWT aussi les lignes ont bougé, passés les premiers instants d’émerveillement, quelques défauts se sont fait sentir. Le premier d’entre eux est l’absence d’une vraie bibliothèque de widgets solide et pérenne. GWT étant avant tout un socle technique, Google laisse à la communauté ou aux éditeurs tiers le soin de bâtir sur son framework. Ainsi Ex GWT, SmartGWT, Vaadin pour ne citer qu’eux disposent de composants de plus haut niveau, prêt à l’emploi. Malheureusement ces bibliothèques n’ont jamais donné pleinement satisfaction : licence peu « business friendly », adhérence importante, problème de qualité. Au final, la sagesse recommande de se contenter de GWT et de tout développer soi-même…
Par ailleurs, GWT, au fil des versions, a gagné en complexité, le pattern « activities/places » pour être correctement employé exige que les développeurs soient bien formés ; RequestFactory, CellWidget sont des nouveautés qu’il conviendra à nouveau d’assimiler et qui contraindront la migration d’un bon nombre d’applications.
En outre, si GWT parvient à éloigner complètement JavaScript du développeur, il ne le préserve pas de CSS qui tend à prendre de plus en plus d’importance et devient une nouvelle source d’incompatibilité entre les navigateurs. On touche finalement au coeur du problème : GWT est une abstraction imparfaite ; cette encapsulation des technologies web ne dispense pas les développeurs d’en comprendre les arcanes.

Conclusion
Pour répondre très concrètement à la question posée par ce billet : oui GWT est toujours pertinent surtout s’il s’agit d’implémenter une grosse application de gestion avec des développeurs de niveau hétérogène. Par contre, pour une application innovante, faisant un usage prononcé des dernières fonctionnalités HTML5 (3D, communication temps réel) il est avantageux d’être en prise directe avec le browser (bare metal).
Quoi qu’il en soit, ce qui était annoncé à la sortie du framework de Google ne s’est pas produit : JavaScript n’est pas devenu l’assembleur du web. Qu’on le déplore ou non, ce langage est aujourd’hui incontournable, son champ d’application dépasse d’ailleurs largement le cadre du navigateur (CommonJS). Aucun développeur IT ne peut continuer à le bouder.

DocDoku présent au Mobile World Congress du 27/02 au 01/03/2012

Nous serons en effet présents cette année à l’évènement mondial du mobile, le MWC à Barcelone du 27/02 au 01/03/2012.
N’hésitez pas à nous rendre visite sur le Pavillon Français, Hall 2.0 ou à nous contacter pour prendre rendez-vous sur vos stands ou autres points d’échanges :

 
 

OW2Con 2011

La conférence annuelle du consortium OW2 s’est tenue la semaine dernière chez Orange dans son Orange Labs’ Innovation Gardens. Au delà du côté convivial de cette manifestation, j’ai pu d’une part échanger avec beaucoup d’acteurs de l’open source et de la recherche et d’autre part cela a été l’occasion de présenter notre projet de développement d’une solution PLM open source :

Par ailleurs, des sessions que j’ai pues voir et de mes discussions informelles avec les autres participants j’en retire que le cloud computing, sous toutes ses formes (IaaS, PaaS, SaaS), est le sujet brûlant des DSI aujourd’hui. Dans ce cadre là, deux projets présentés à ow2con sont à suivre de près : CompatibleOne et OpenNebula.

Agile Tour 2011

Agile Tour Toulouse

L’agile tour s’est achevé il y a quelques jours déjà, prenons ici un peu de temps pour revenir sur cette belle cuvée.

Tout d’abord l’édition de 2011 est selon moi celle de la maturité. Cela se voit clairement aux thèmes des présentations, il n’est plus question d’expliquer les principes de base des méthodes agiles mais de faire part de ses retours d’expériences, du déploiement de l’agilité à grande échelle, des rapports entre les méthodes agiles et CMMI, lean ou kanban…

Pour ma part, notre session, j’étais accompagné de Thomas van de Velde de Webinage et de David Brocard, concernait l’application de l’agilité dans le cadre d’un projet de startup. Notre intervention a été particulièrement interactive, nous avons pu débattre sans ambages des concepts agiles que nous appliquons avec succès et de ceux qui nous posent un peu plus de difficultés. Par exemple, il nous est difficile d’adopter une démarche TDD (Test Driven Development), en effet comment définir des tests de non-régression pour un logiciel où une bonne partie de la complexité est logée dans l’interface graphique voir pire dans des algorithmes audio de voix sur IP !

Enfin, les discussions ont également porté sur la contractualisation agile, vaste et récurrent sujet !

Pour télécharger la présentation, c’est ici.

merci à Antoine Vernois pour la photo.

 

 

DocDoku soutient l’IRIT pour la future Licence Pro Entreprise 2.0

La révolution Web 2.0 a donné naissance aux réseaux sociaux qui redistribuent véritablement les cartes en matière de communication B to C et B to B.

Être présent sur ces nouveaux médias devient indispensable pour les grandes entreprises mais aussi pour des entreprises de plus en plus petites.

Afin de répondre à une demande importante des entreprises, l’IRIT et l’Université de Toulouse vont prochainement proposer au Ministère chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche la création d’une licence professionnelle.

Intitulée « Entreprise 2.0 : les réseaux sociaux au service de l’entreprise », cette formation aura pour objectif de former en apprentissage les futurs stratèges des médias sociaux, community manager, média planner ou webmarketeurs de demain.

Une formation qui devrait avoir un franc succès tant du côté des étudiants que des entreprises si elle voit le jour !

Symfony 2 et Play! : Frameworks de productivité

Ces derniers temps nous avons parallèlement travaillé en PHP avec Symfony 2, juste sorti cet été, et en Java Play! Framework. Ces deux outils sont ce que l’on appelle des Frameworks de productivité, dans la lignée de Ruby on Rails ou Grails, sur lequel j’ai un peu d’expérience.

L’enseignement de ces derniers mois est que ces outils sont presque interchangeables, car basés sur des architectures très proches : Vue, templating, routing, Controlleur, Modèle, ORM. Cela faisait 5 ans que je n’avais pas fait de PHP, et je n’ai pas eu de grandes difficultés à prendre Symfony 2 en main.

Mais pourquoi choisir un tel Framework ? Comme le nom l’indique, à être plus productif. J’ai pu réalisé en trois semaines un Back Office basé sur 35 tables SQL en générant automatiquement le code. En général le code généré n’est pas maintenable, mais Symfony va bien au-delà de cette génération. Tous ces outils m’ont permis ensuite de modifier ce Back Office brut en un produit plus adapté, marketé, en Ajax.

back office avec Symfony 2

En avançant dans ce travail, et en reprenant également les composants pour le Front Office j’ai essentiellement eu de bonnes surprises.

Play! a également eu du succès, et effectue la partie Back Office de notre produit Ipad Kumobook. Ce qui est visible sur la vidéo a été fait par une personne en moins d’un mois ! JQuery fait également très bon ménage avec Play! et Symfony. Le système de Play! est assez différent puisque, comme Grails, il ne génère pas du code, mais affiche le rendu à la volée.

Reste donc à choisir le Framework parmi Symfony, Play!, Roo, ou Grails. Pour cela, DocDoku est à votre service pour vous apporter les conseils nécessaires.

Formation HTML5

Une nouvelle formation vient de faire son entrée à notre catalogue : « Développer des applications HTML 5 ». Destinée aux développeurs, elle est la synthèse de notre pratique quotidienne depuis plus d’un an de cette technologie conjuguée à l’étude approfondie des normes et spécifications la constituant.

Cette formation s’étale sur 3 jours, l’ensemble des nouveautés d’HTML5 et de CSS3 sera expliqué, nous prendrons également du recul pour traiter des problématiques de conception technique et échanger sur les perspectives qu’ouvrent la plateforme pour les applications métier ou digitales.

La première session inter-entreprises est planifiée du 24 au 26 octobre 2011 à Toulouse au centre ville dans nos nouveaux locaux entièrement rénovés. Thé, café, jus de fruits, viennoiseries et les déjeuners seront offerts aux stagiaires.

Programme complet de la formation HTML5 :
http://www.docdoku.com/formation/html-5/

Inscription et demande d’information :
http://www.docdoku.com/identite/contact/

Open Data

Voilà quelques semaines déjà l’application mobile CheckMyMetro était la cible de la RATP qui exigeait que celle-ci soit retirée de l’App Store. L’argumentation avancée par la régie est que l’application incriminée se contenterait d’encapsuler le site internet de la RATP reprenant ainsi les horaires et la carte du réseau de transport. La RATP aurait préféré que l’application fasse une redirection vers son site.

Cette querelle regrettable aura au moins eu l’intérêt de médiatiser le sujet de « l’open data ». La libération des données publiques est un enjeu stratégique à plus d’un titre.

Tout d’abord sur le plan économique, la mise à disposition gratuite et sans restriction par le secteur public de ses données brutes et structurées serait une formidable source de croissance. En effet, des informations de type météorologique, environnementales, cadastrales, sur les transports, pour ne citer que ces quelques exemples, valent de l’or, mais pour l’instant ce trésor est peu exploité ! Pour y remédier il faut ouvrir les données pour permettre à de nouvelles applications, de nouveaux usages innovants d’émerger.

D’autre part, l’open data n’est pas qu’une affaire de business c’est aussi un vecteur de démocratie qui favorise la participation citoyenne, et améliore la transparence sur le fonctionnement de nos institutions publiques. On comprend donc que cela puisse faire peur…

Concevoir et développer des applications mobiles et tactiles (2ème édition)

Voila quelques mois déjà que la seconde édition de mon livre consacrée à Android est sortie. 

Cette nouvelle version intègre d’une part une mise à jour du contenu vers les dernières moutures d’Android mais également de nouveaux chapitres qui élargissent quelque peu le propos de l’ouvrage.

Je traite en effet dans la nouvelle édition des problématiques du développement mobile multi-plates-formes et des tablettes tactiles.

Ces deux sujets sont d’ailleurs au centre des préoccupations de beaucoup de nos clients.

 

Concevoir et développer des applications mobiles et tactiles

Android (Florent Garin - 2ème édition)

 

DocDoku et Webinage font carton plein à la Mêlée Numérique XV !

Cette année encore, DocDoku était présent à la Mêlée Numérique et accompagné d’un partenaire de grande qualité avec Webinage.

Sur le stand de DocDoku, vous avez pu assisté à la présentation de l’application tactile que nous avons réalisée pour et avec Webinage.

Vous avez été également très nombreux à vouloir une démonstration de notre solution de GED Open Source disponible en SaaS.

Ces deux journées ont donc été plus que satisfaisantes pour l’équipe DocDoku car un public de qualité était au rendez-vous.

La conférence sur « HTML 5 ou l’évolution majeure du web et de l’internet mobile » présentée par Florent Garin notre Directeur Technique et Thomas van de Velde, Directeur Général de Webinage a rencontré un grand succès, avec la participation d’une centaine de personnes dans la salle !

Si vous n’avez pas pu assisté à la conférence, la présentation sera prochainement disponible sur notre blog et sur le site internet de la Mêlée Numérique.

DocDoku vous offre une tablette tactile pour tout contrat signé à la Mêlée Numérique XV

DocDoku aura le plaisir de vous accueillir sur son stand lors de la 15ème édition de la Mêlée Numérique à l’Espace Diagora de Toulouse Labège, les mercredi 20 et jeudi 21 avril 2011. Le Salon des TIC numéro 1 sur le Sud Ouest rassemble tous les acteurs économiques des solutions de l’informatique, des nouvelles technologies, des télécoms et de l’innovation. Au programme : 150 exposants, 45 ateliers et conférences et plus de 3000 visiteurs attendus.

L’actualité de DocDoku
Cet évènement sera l’occasion pour DocDoku de vous présenter sa dernière réalisation tactile entièrement développée au moyen de technologies innovantes Open Source (HTML 5, CSS3, JQuery, SIPCommunicator…). Venez également échanger avec nous sur notre solution de gestion du cycle de vie des produits (Product Lifecycle Management) Open Source, qui est incubée au sein d’OW2 et devrait être lancée au début de l’année prochaine.

Animation sur le stand
Assistez à une démonstration de l’application multiplateforme Webinage, notre dernière réalisation tactile entièrement développée au moyen de technologies innovantes Open Source.

Animation atelier
Notre directeur technique, Florent Garin, animera également un atelier sur « HTML 5 ou l’évolution majeure du web et de l’internet mobile » le mercredi 20 avril de 16h30 à 17h30 . Inscrivez-vous sur le site du salon.

A Propos de DocDoku
DocDoku est un cabinet de conseil et de formation innovant disposant d’une expertise sur les technologies et solutions Open Source (Java, JEE, Android, DocDoku, Liferay…). Cette expertise nous permet d’avoir la confiance de clients majeurs comme Amadeus, Axa, Cegedim, Dassault, LG, Motorola, Météo France, Mia Electric, MSA, NEC ou Pierre & Vacances.
Nativement éditeur de la solution libre éponyme de gestion collaborative de documents (GED ou ECM), notre activité résolument tournée vers la recherche et développement nous permet d’apporter une réelle valeur ajoutée à nos prestations de conseil, d’expertise, de formation et de réalisation de projets dans le domaine IT.
Nos consultants sont très impliqués dans nos projets de recherche et développement essentiellement Open Source et assurent une veille technologique permanente.

Plus d’information sur le salon
Mercredi 20 et jeudi 21 avril 2011 à l’Espace Diagora de Toulouse Labège. Entrée gratuite Le site du salon : http://www.meleenumerique.com

Contact Presse
M. Eric Descargues Téléphone : 05 61 72 24 09

Mentions Légales
DocDoku SARL au capital de 20 000 euros RCS Toulouse : 492 273 800 000 28 Code APE : 5829C Buroplis – Bâtiment B – 150 rue Nicolas Louis Vauquelin 31100 Toulouse
http://www.docdoku.com

Premier Mobile Monday Toulouse : retours et présentation DocDoku en ligne

Salle comble (60 personnes) ce lundi soir pour le premier Mobile Monday  à La Cantine sur la NFC !
L’occasion pour DocDoku de présenter son savoir-faire dans le domaine du mobile, d’échanger avec des passionnés et experts de la mobilité.
J’ai pour ma part beaucoup apprécié le format de la soirée, les autres intervenants et leurs interventions ainsi que les échanges autour d’un verre.
Merci à la Mêlée et à Thomas Soulier pour l’animation de cette soirée fort sympathique.
Les chiffres du marché des OS mobiles 2011 – 2014 qui ont fait débat :

Le marché des OS mobiles 2011 - 2014

Notre présentation est en ligne sur le site de la cantine : http://lacantine-toulouse.org/626/mobile-monday-toulouse-1ere-edition-sur-la-nfc
ou directement ici :

Le Grand Toulouse est prêt à accueillir la NFC selon Louis Germain, élu de la Communauté Urbaine du Grand Toulouse. Organisons-nous !

 

 

DocDoku au 1er Mobile Monday Toulouse sur la NFC : actualités et perspectives des OS mobiles

Nous interviendrons pour la 1ère édition du Mobile Monday Toulouse du 4 avril 2011 consacrée à la NFC.
Il s’agira de faire le point sur les possibilités des OS mobiles aujourd’hui et demain.
Mobile Monday dédié à la NFC

Tout le programme est disponible ici : http://lacantine-toulouse.org/626/mobile-monday-toulouse-1ere-edition-sur-la-nfc
Cela se passe à la Cantine à partir de 18h30. Venez nombreux !