Le salon Solutions Linux 2013 vient tout juste de s’achever, j’en profite donc pour faire un retour à chaud de cet évènement majeur de la communauté open source française.
Cette année, la superficie allouée au salon a quelque peu réduit et la manifestation ne s’étale plus que sur 2 jours au lieu des 3 jadis. Toutefois, c’est finalement un mal pour un bien car du coup les rencontres de qualité s’enchainent à un rythme soutenu.
Si la dénomination est restée la même depuis les toutes premières éditions, le lien avec linux n’est pas exclusif. Aujourd’hui les exposants présentent majoritairement, comme nous, des solutions métier. Cela va de la business intelligence à l’ERP en passant par les CMS et bien sûr le PLM !
A côté des stands des entreprises, comme d’habitude, se trouvait le village associatif. Ce genre de salon est l’occasion d’entrer en contact avec de futurs prospects, de rencontrer des clients (j’ai longuement conversé avec un responsable de l’afpa), des partenaires et confrères ; j’ai notamment discuté avec Gaël d’Obeo et l’équipe de BlueMind.
Côté échange, j’ai eu le plaisir de participer à la série de présentations d’OW2 et à une interview Plateau TV orchestrée par Philippe Scoffoni. En parlant d’OW2 d’ailleurs, la traditionnelle Wine & Cheese Party est toujours aussi réussie, félicitation à Catherine pour son organisation.
Enfin, comment ne pas finir ma rétrospective avec un moment assez cocasse où un concurrent que j’avais démasqué (éditeur propriétaire faisant plus de cent millions d’euros de chiffre d’affaire) est venu s’enquérir de notre logiciel, indubitablement impressionné par les performances et la richesse fonctionnelle. L’open source est un concept étrange pour la plupart des éditeurs PLM qui sont extrêmement fermés et verrouillent au maximum, au détriment de l’intérêt de leurs clients, les données de leurs logiciels.
Nous, au contraire, nous travaillons dans la transparence, notre seule obsession est la qualité de nos logiciels sans aucune stratégie de lock-in. Tout le monde a accès au code source, y compris ce concurrent, et peut l’utiliser librement en respectant le copyright et la licence AGPL.