All posts in Android

Optimisation des performances Ionic

ionic optimisation

Ionic est un framework open source permettant de développer des applications mobiles hybrides. Pour ce faire, il utilise des technologies web comme HTML, CSS et JavaScript. Il a été lancé en 2013 et a beaucoup évolué depuis.

Evolutions

En 2013, lors de sa sortie, Ionic était fortement lié à AngularJS pour l’interface graphique et à Cordova pour l’accès aux fonctionnalités du téléphone. Depuis, Ionic permet l’utilisation de React, Vue.js et Angular dans leurs dernières versions. Il a également introduit Capacitor pour résoudre les problématiques liées à Cordova.
Avec ses dernières versions, Ionic offre un rendu plus proche des applications natives de chaque plateforme et prend en compte les dernières directives et normes AAA pour l’accessibilité.

Performance

Ionic repose essentiellement sur les WebView (WebView pour Android et WKWebView pour iOS). Par conséquent, les performances de l’application dépendent fortement de celles des WebView, qui ne figurent pas parmi les éléments les plus performants des appareils mobiles.
Les manipulations intensives du DOM peuvent provoquer d’importants ralentissements, notamment sur les appareils d’entrée de gamme.
Une surutilisation des appels aux plugins natifs (via Capacitor) ou une mauvaise configuration de ces derniers peut accroître le temps de réponse et générer de la latence, en raison des interactions entre la couche native et le JavaScript de la WebView.
De plus, l’utilisation de ressources trop volumineuses, telle que des images ou des fichiers CSS/JS, peut également ralentir l’application.

Optimisations

Pour remédier aux problèmes de performance potentiels qu’une application Ionic peut rencontrer, notamment dans le cas d’applications complexes, plusieurs pistes peuvent être envisagées.

Optimisation des ressources

Si votre application est relativement volumineuse, il est recommandé d’envisager l’utilisation du lazy loading pour charger les modules et composants uniquement lorsque cela est nécessaire.

En Angular, il faut utiliser « loadChildren » dans les routes :

export const routes: Routes = [
    {
        path: '',
        component: AppComponent
    },
    {
        path: 'something',
        loadChildren: () => import('./pages/lazy/lazy.routes').then(m => m.routes)
    }
]

Pour la gestion des médias, il est conseillé d’utiliser le lazy loading et de compresser les images avec des formats tels que SVG ou WebP. Il est également souhaitable de limiter le chargement des vidéos et audios sur les écrans inactifs.

Pour la gestion des sources, il est important d’activer la minification des fichiers afin de transmettre des ressources plus légères.

Optimisation de l’interface utilisateur

Lors de l’affichage de longues listes de données, il est recommandé d’utiliser ion-virtual-scroll. Cet élément permet en effet d’afficher de manière optimisée une grande liste en ne rendant visible que les éléments affichés dans la fenêtre de visualisation.

<ion-virtual-scroll [items]="items" approxItemHeight="50px">
  <ion-item *virtualItem="let item">
    <ion-label>
      <h2>{{ item.name }}</h2>
      <p>ID: {{ item.id }}</p>
    </ion-label>
  </ion-item>
</ion-virtual-scroll>

Vous pouvez combiner ion-virtual-scroll avec ion-infinite-scroll pour charger progressivement davantage de données à mesure que l’utilisateur atteint le bas de la liste.

<ion-content>
  <!-- Liste avec défilement virtuel -->
  <ion-virtual-scroll [items]="items" approxItemHeight="50px">
    <ion-item *virtualItem="let item">
      <ion-label>
        <h2>{{ item.name }}</h2>
        <p>ID: {{ item.id }}</p>
      </ion-label>
    </ion-item>
  </ion-virtual-scroll>

  <!-- Chargement progressif -->
  <ion-infinite-scroll threshold="100px" (ionInfinite)="loadMoreData($event)">
    <ion-infinite-scroll-content
      loadingSpinner="bubbles"
      loadingText="Chargement des éléments...">
    </ion-infinite-scroll-content>
  </ion-infinite-scroll>
</ion-content>

Pour les animations, il faut limiter au maximum les animations JavaScript et privilégier les animations CSS natives. Il est également recommandé de privilégier les animations GPU, telles que transform, plutôt que l’utilisation de top/left.

Les manipulations du DOM sont très coûteuses en termes de performance. Il est donc important de limiter l’utilisation de hooks et de directives qui entraînent des modifications fréquentes du DOM.

Optimisation des requêtes réseaux

Étant sur mobile, l’utilisation du réseau peut poser un certain nombre de problèmes, notamment dans les zones blanches ou mal desservies.
Pour résoudre ce problème, il convient de regrouper au maximum les requêtes et, le cas échéant, de compresser les données envoyées et reçues.
Il est également important de mettre en cache les données fréquemment utilisées. On peut ainsi utiliser Ionic Storage, IndexedDB ou @capacitor-community/sqlite. Les deux premiers s’appuient sur les bases de données des navigateurs. Le dernier utilise une base de données native.

Optimisation des performances natives

L’utilisation de fonctionnalités sensibles aux performances (caméra, GPS…) doit passer par des plugins Capacitor bien maintenus. Il faut donc optimiser les appels à ces plugins en les réduisant au minimum.

Optimisations générales

L’optimisation du code, avec la suppression des dépendances inutiles, la suppression des balises HTML superflues et le contrôle de la profondeur des nœuds HTML, permettront d’optimiser votre application.
L’utilisation de techniques avancées, comme le SSR (Server-Side Rendering), permettra d’optimiser les temps de chargement initiaux de l’application. Attention, dans le cadre du SSR, il faut prendre en compte le chargement des données. Lorsque la page est chargée depuis le serveur, on n’a pas accès aux données du navigateur ou aux données natives.
Pour les PWA (Progressive Web App), la configuration des services workers contribuera également à rendre l’expérience hors ligne plus rapide.

Suivi des performances

Dans le cadre du développement, l’utilisation de Chrome DevTools ou Safari Web Inspector permettra d’analyser le temps de rendu et de détecter les goulets d’étranglement de votre application.
Pour analyser les performances directement sur un appareil, vous pouvez utiliser des outils tiers comme Firebase Performance Monitoring ou Sentry.

Si vous souhaitez monter en compétence sur ce framework et travailler sur les performances et l’optimisation Ionic, n’hésitez pas à découvrir notre programme de formation ici.

A lire également notre article sur les Décorateurs TypeScript et Web Components.

Découverte de JetPack Compose

Bannière Jetpack Compose

Description

Jetpack Compose est un framework d’interface utilisateur développé par Google, sorti en version 1.0 en août 2021. Comme SwiftUI pour iOS, il permet de faciliter et d’accélérer la création d’interfaces graphiques pour les applications Android. C’est une approche innovante et différente de ce que proposait Android en termes de développement d’UI via les XML Views.

Avantages

Un des principaux avantages de Compose est l’approche déclarative des éléments. Grâce à la gestion de la fonction remember. Lorsqu’un élément change d’état, l’interface se met à jour automatiquement.
Par exemple, lorsque nous déclarons une variable var name by remember { mutableStateOf("Jean") }, la valeur initiale de la variable est Jean, mais lorsque le nom changera, l’interface affichera automatiquement la nouvelle valeur associée.
Les composants sont appelés Composable et peuvent être imbriqués entre eux afin de créer des composants modulables, complexes et réutilisables. Cela permet ainsi de créer un code plus structuré et plus compréhensible pour les développeurs.
De plus, Compose est plus performant grâce à sa capacité à « recomposer » les bons composants au bon moment. C’est-à-dire qu’il est capable de mettre à jour les composants nécessitant un changement d’état sans avoir à tout recréer.
Voulant optimiser et faciliter au maximum le développement d’interfaces utilisateur, Google intègre des Composable favorisant les standards de l’écosystème Android, tels que Scaffold, qui permet de gérer une vue avec une TopBar, une BottomBar, un FloatingActionButton, tout en gérant automatiquement les bonnes marges pour le contenu.

Démonstration

Prenons l’exemple d’une interface affichant une liste de prénoms pouvant être alimentée par un champ de texte.

XML

activity_main.xml

Ce fichier va définir l’interface principale de l’application. Comprenant un EditText pour la saisie d’un nouveau nom, une ImageView pour ajouter l’élément à la liste et une RecyclerView pour afficher celle-ci. Comme la liste peut contenir un nombre indéterminé d’éléments, ce composant est plus adapté et optimisé.

<androidx.constraintlayout.widget.ConstraintLayout
   xmlns:android="http://schemas.android.com/apk/res/android"
   xmlns:tools="http://schemas.android.com/tools"
   xmlns:app="http://schemas.android.com/apk/res-auto"
   android:id="@+id/main"
   android:layout_width="match_parent"
   android:layout_height="match_parent"
   tools:context=".MainActivity">


   <EditText
       android:id="@+id/et_name"
       android:layout_width="0dp"
       android:layout_height="wrap_content"
       android:layout_margin="16dp"
       android:hint="Nouveau nom"
       android:inputType="text"
       app:layout_constraintBottom_toBottomOf="parent"
       app:layout_constraintEnd_toStartOf="@+id/but_add"
       app:layout_constraintStart_toStartOf="parent"
       app:layout_constraintTop_toTopOf="parent"
       app:layout_constraintVertical_bias="0.0"
       tools:ignore="Autofill">


   <ImageView
       android:id="@+id/but_add"
       android:layout_width="wrap_content"
       android:layout_height="wrap_content"
       android:layout_below="@id/et_name"
       android:layout_marginEnd="16dp"
       android:src="@android:drawable/ic_menu_add"
       app:layout_constraintBottom_toBottomOf="@+id/et_name"
       app:layout_constraintEnd_toEndOf="parent"
       app:layout_constraintHorizontal_bias="1.0"
       app:layout_constraintStart_toStartOf="parent"
       app:layout_constraintTop_toTopOf="@+id/et_name"
       app:tint="#2196F3">


   <androidx.recyclerview.widget.RecyclerView
       android:id="@+id/rv_names"
       android:layout_width="match_parent"
       android:layout_height="0dp"
       android:layout_below="@id/but_add"
       android:layout_marginTop="16dp"
       app:layout_constraintBottom_toBottomOf="parent"
       app:layout_constraintEnd_toEndOf="parent"
       app:layout_constraintStart_toStartOf="parent"
       app:layout_constraintTop_toBottomOf="@+id/et_name">


</androidx.constraintlayout.widget.ConstraintLayout>

row_item.xml

Représentant un élément de la liste, ce fichier comprendra un TextView pour afficher le nom, ainsi qu’une ImageView pour supprimer l’entrée si nécessaire.

<LinearLayout xmlns:android="http://schemas.android.com/apk/res/android"
   xmlns:app="http://schemas.android.com/apk/res-auto"
   android:layout_width="match_parent"
   android:layout_height="wrap_content"
   android:orientation="vertical">


   <LinearLayout
       android:layout_width="match_parent"
       android:layout_height="wrap_content"
       android:orientation="horizontal"
       android:padding="8dp">


       <TextView
           android:id="@+id/tv_name"
           android:layout_width="0dp"
           android:layout_height="wrap_content"
           android:layout_weight="1"
           android:textSize="16sp">


       <ImageView
           android:id="@+id/but_delete"
           android:layout_width="wrap_content"
           android:layout_height="wrap_content"
           app:srcCompat="@android:drawable/ic_delete">


   <LinearLayout>


   <com.google.android.material.divider.MaterialDivider
       android:layout_width="match_parent"
       android:layout_height="1dp">


<LinearLayout>

ListAdapter.kt

Maintenant que les fichiers XML ont été créés, nous devons les associer à leurs fichiers Kotlin. ListAdapter.kt va, comme son nom l’indique, associér l’élément de la liste avec le composant XML

class ListAdapter(
   private val names: MutableList,
   private val onDeleteClick: (Int) -> Unit
) : RecyclerView.Adapter() {


   inner class ViewHolder(view: View) : RecyclerView.ViewHolder(view) {
       val tvName: TextView = view.findViewById(R.id.tv_name)
       val butDelete: ImageView = view.findViewById(R.id.but_delete)


       init {
           butDelete.setOnClickListener {
               onDeleteClick(adapterPosition)
           }
       }
   }


   override fun onCreateViewHolder(parent: ViewGroup, viewType: Int): ViewHolder {
       val view = LayoutInflater.from(parent.context).inflate(R.layout.row_item, parent, false)
       return ViewHolder(view)
   }


   override fun onBindViewHolder(holder: ViewHolder, position: Int) {
       holder.tvName.text = names[position]
   }


   override fun getItemCount(): Int {
       return names.size
   }
}

MainActivity.kt

Maintenant que tout est en place, nous pouvons créer le fichier principal qui gérera toute la logique de la fonctionnalité. Ce fichier associera les différents composants aux variables ainsi que ListAdapter à la RecyclerView. De plus, c’est ici que nous pourrons gérer les actions des utilisateurs, telles que l’ajout et la suppression d’un prénom avec la mise à jour de l’interface.

class MainActivity : AppCompatActivity() {


   private lateinit var etName: EditText
   private lateinit var butAdd: ImageView
   private lateinit var rvNames: RecyclerView
   private lateinit var names: MutableList
   private lateinit var adapter: ListAdapter


   override fun onCreate(savedInstanceState: Bundle?) {
       super.onCreate(savedInstanceState)
       setContentView(R.layout.activity_main)
       etName = findViewById(R.id.et_name)
       butAdd = findViewById(R.id.but_add)
       rvNames = findViewById(R.id.rv_names)
       names = mutableListOf("Pierre", "Paul", "Jacques")
       adapter = ListAdapter(names) { position ->
           names.removeAt(position)
           adapter.notifyItemRemoved(position)
       }
       rvNames.setLayoutManager(LinearLayoutManager(this))
       rvNames.setAdapter(adapter)
       butAdd.setOnClickListener(View.OnClickListener {
           val name = etName.getText().toString()
           if (name.isNotEmpty()) {
               names.add(name)
               adapter.notifyDataSetChanged()
               etName.setText("")
           }
       })
   }
}

Comme nous pouvons le constater dans la MainActivity.kt, l’adaptateur a besoin d’être notifié d’un changement; à la fois lorsqu’on ajoute un élément adapter.notifyDataSetChanged() et lorsqu’on supprime un élément adapter.notifyItemRemoved(position).

Compose

Avec Compose, nous aurons besoin d’un seul fichier. Nous pouvons bien évidemment séparer les composants en plusieurs fichiers pour plus de lisibilité ou d’ergonomie.
La fonction remember nous permet de suivre les changements de valeurs, tant sur la liste des noms que sur la saisie de texte.
Le composable LazyColumn est l’équivalent d’une RecyclerView. Il permet d’optimiser l’affichage d’une liste de taille indéterminée.
Enfin, le composable FirstNameRow représente une entrée dans la liste. Il n’y a pas ici besoin d’adaptateur, il suffit de déclarer le composant tel quel et de l’intégrer dans la boucle de la LazyColumn.

MainActivity.kt

class MainActivity : ComponentActivity() {
   override fun onCreate(savedInstanceState: Bundle?) {
       super.onCreate(savedInstanceState)
       setContent {
           MainView()
       }
   }
}


@Composable
fun MainView() {
   var names by remember { mutableStateOf(listOf("Pierre", "Paul", "Jacques")) }
   var entryName by remember { mutableStateOf("") }


   Column(
       modifier = Modifier.padding(16.dp),
       verticalArrangement = Arrangement.spacedBy(16.dp)
   ) {
       TextField(
           value = entryName,
           onValueChange = { entryName = it },
           label = {"Nouveau prénom"},
           modifier = Modifier.fillMaxWidth(),
           trailingIcon = {
               Icon(
                   imageVector = Icons.Default.AddCircle,
                   contentDescription = "Ajouter prénom",
                   modifier = Modifier.clickable {
                       if(entryName.isNotEmpty()) {
                           names += entryName
                           entryName = ""
                       }
                   },
                   tint = Color.Blue
               )
           }
       )


       LazyColumn(
           verticalArrangement = Arrangement.spacedBy(5.dp)
       ) {
           items(names.count()) { index ->
               FirstNameRow(firstName = names[index]) {
                   names -= names[index]
               }
           }
       }
   }
}


@Composable
fun FirstNameRow(
   firstName: String,
   onDelete: () -> Unit
) {
   Column(
       Modifier.fillMaxWidth()
   ) {
       Row(
           Modifier.fillMaxWidth(),
           verticalAlignment = Alignment.CenterVertically
       ) {
           Text(text = firstName)
          
           Spacer(modifier = Modifier.weight(1f))


           Icon(
               imageVector = Icons.Default.Close,
               contentDescription = "Supprimer prénom",
               modifier = Modifier.clickable {
                   onDelete()
               },
               tint = Color.Red
           )
       }


       Divider()
   }
}

@Composable
fun MainActivityPreview() {
   MainView()
}

Comme nous pouvons le constater ci-dessus, aucun adaptateur n’a été initié, et aucune notification envers le LazyColumn n’a besoin d’être faite. Tout se fait distinctement, simplement et rapidement.
Nous pouvons également noter qu’il existe une fonction de prévisualisation qui permet d’afficher la vue en temps réel. Nous avons aussi la possibilité d’interagir directement avec les différents composants sans qu’aucun émulateur ou appareil physique ne soit nécessaire. Cela permet d’effectuer des tests d’UI et fonctionnels beaucoup plus rapidement.

Conclusion

Tout comme SwiftUI côté iOS, Jetpack Compose modernise le développement d’applications Android en offrant une approche plus simple, plus puissante et plus concise pour la création d’interfaces utilisateur. Les développeurs bénéficient d’une productivité accrue et d’une meilleure expérience de développement. Pour ma part, je trouve cette approche de développement bien plus intéressante et innovante que le modèle XML traditionnel. De plus, lorsqu’on développe à la fois sur Android avec Kotlin/Compose et sur iOS avec Swift/SwiftUI, nous remarquons des similitudes qui facilitent et accélèrent considérablement le développement sur les deux plateformes concurrentes.

KMM : découverte de Kotlin Multiplateform Mobile

Définition

Kotlin Multiplateform Mobile, plus communément appelé KMM, est une technologie open source créée par JetBrains. Stable et en production depuis novembre 2023, elle permet de simplifier le développement multiplateforme, notamment pour Android et iOS.
Le principal langage de programmation de KMM est, comme son nom l’indique, Kotlin. Développé en 2011 par JetBrains, ce langage, moins verbeux que Java, permet une écriture de code plus rapide et concise, offrant une accélération conséquente du rythme de développement. Kotlin propose également des améliorations, notamment avec l’introduction de la null-safety, afin d’éviter les NullPointerException en déclarant des variables pouvant être nulles, assurant ainsi un code plus limpide et robuste. Depuis 2017, il est devenu le langage officiel du développement mobile Android.

Fonctionnement

KMM permet d’intégrer le code métier de l’application de manière partagée entre Android et iOS, réduisant drastiquement le temps de développement et évitant la redondance. Il est utilisé pour écrire les différents modèles de l’application, les appels réseau et aux bases de données. Pour une architecture MVVM, certaines librairies offrent la possibilité de partager également les ViewModels sur les deux supports. Seule la partie visuelle doit être écrite nativement, en XML ou Jetpack Compose pour Android, et en SwiftUI ou UIKit pour iOS, assurant ainsi des performances et une expérience utilisateur optimales.

Exemple

Prenons l’exemple de base d’un projet KMM tout nouvellement créé :

Arborescence KMM (Kotlin Multiplateform Mobile) composeApp : contient le code source de l’application Android en Compose, non partagé.
iosApp : contient le code source de l’application iOS en Swift/SwiftUI, non partagé
shared : contient le code partagé entre les 2 plateformes séparé en 3 dossiers

 

Dans le dossier shared, nous pouvons remarquer la présence des classes et des fichiers Kotlin. Le fichier Platform.kt quant à lui, dans commonMain, contient une interface qui retourne le nom de la plateforme associée au téléphone ainsi qu’une fonction expect. Déclarer une fonction expect permet d’implémenter du code spécifique natif à la plateforme, et c’est pour cela que dans androidMain et dans iosMain, nous retrouvons l’utilisation de cette interface afin de récupérer nativement le nom et le numéro de version de la plateforme. Dans la classe Greeting, nous pouvons appeler une fonction qui nous retournera le nom de la plateforme associée à la fois en Compose sur Android et en SwiftUI sur iOS.

Code KMM (Kotlin Multiplateform Mobile)

Code KMM (Kotlin Multiplateform Mobile)

Conclusion

À l’instar des autres technologies de développement hybride, comme React Native ou Flutter, Kotlin Multiplateform Mobile permet de conserver l’aspect natif de l’application. Il permet en effet d’utiliser les composants et l’expérience des écosystèmes Android et iOS tout en partageant du code métier, alliant à la fois performance de l’application et rapidité de développement. Pour ma part, je trouve que KMM est une véritable innovation dans la création d’applications mobiles natives, permettant d’éviter la redondance d’écriture de code métier lors de la création d’une application Android et iOS. KMM prend dors et déjà de plus en plus d’ampleur au sein des stacks de développement mobile, qu’il s’agissent de nouvelles application ou de refonte.

A noter que les développeurs Android auront forcément plus d’attirance pour cette approche basée sur un langage et un écosystème Kotlin. Cela ouvre également un débat plus organisationnel au sein des équipes mobiles. En effet, il faudra savoir quels développeurs sont ou seront responsables du développement du code partagé.

Honeywell confie à DocDoku l’évolution de son socle mobile Android

« Une expertise évidente et une très bonne communication qui ont permis à ce projet d’être un succès » : c’est en quelques mots le retour d’Honeywell Safety and Productivity Solutions sur sa collaboration avec la Team DocDoku.

Spécialisée dans la performance des process, Honeywell Safety and Productivity Solutions construit et commercialise des solutions de capture des données (RFID, lecture de codes-barres…) et de management de l’information.

La société avait choisi DocDoku pour les accompagner dans l’évolution de leur SDK (Software development Kit) mobile sous Android.

Retrouvez la success story complète dans l’espace Nos Clients.

DevFest Toulouse 2017 : passion et innovation

Merci aux 450 participants du DevFest et bravo à nos équipes pour avoir suscité l’interêt de nos visiteurs lors de cette journée dédiée aux développeurs !

Une occasion pour l’écosystème toulousain de se retrouver et d’assister à des conférences de pointe sur l’évolution du métier de développeur, le développement mobile ou encore l’IoT.

Chez DocDoku, nous encourageons nos collaborateurs à prendre part à cette journée.
Plusieurs membres de nos équipes ont ainsi participé aux conférences : un réel atout pour renforcer leur veille technologique, réseauter et trouver de l’inspiration sur les méthodologies et outils de demain.

Rendez-vous l’année prochaine !

Formation développement d’applications Android professionnelles – session du 24 au 27 juin 2013 – PROMO

Bénéficiez d’une remise exceptionnelle de – 20% pour l’inscription d’au  moins deux personnes à notre formation en inter-entreprises intitulée « Développement d’applications Android professionnelles » session du 24 au 27 juin 2013.

Programme de la formation :

http://www.docdoku.com/formation/developper-des-applications-android-professionnelles/

 

 

Android – Apprenez à développer efficacement pour le leader des OS mobiles (3ème édition)

Voici la troisième édition du livre intitulé Android – Apprenez à développer efficacement pour le leader des OS mobiles, et écrit par notre Directeur technique Florent Garin, aux éditions Dunod.

9782100585106-G

 

Cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui désirent se lancer ou se perfectionner dans le développement d’applications sous Android.

Il a pour but d’être le guide concret et indispensable pour développer une application, depuis le téléchargement du SDK (Software Development Kit) jusqu’au déploiement de l’application soit en entreprises, soit sur l’Android Market.

Il fournit l’essentiel de ce qu’il faut connaître de l’architecture logicielle d’une application Android avant de passer à la pratique du développement. Cette édition repose sur la version 4.1 d’Android.

La construction d’une interface graphique adaptée aux terminaux tactiles à taille réduite est expliquée en détail. Les quatre composants Activity, Service, BroadcastReceiver et ContentProvider qui sont les piliers d’Android sont décrits et mis en oeuvre avec des exemples. Un chapitre est consacré à la persistance des données et un autre aux communications réseau.Les derniers chapitres portent sur les écrans tactiles, les GPS, APN, NFC (Near Field Communication) et autres accéléromètres «embarqués» dans les smartphones.

Cette troisième édition s’enrichit de compléments et de mises à jour sur le développement d’applications pour les tablettes tactiles, sur l’usage du pattern MVC, et sur les problèmes posés par la disparité des OS mobiles.

Chaque chapitre traite d’un aspect spécifique d’Android et est accompagné d’exemples de code concrets qui sont téléchargeables gratuitement sur www.dunod.com.

Retour sur DevoxxFR

Jeudi 19 et vendredi 20 avril avait lieu à Paris la conférence DevoxxFR,  par et pour les développeurs java.

La première chose à souligner est l’immense succès de cette première grande conférence puisque nous étions 1250 personnes réunies à l’hôtel Mariott pour les deux derniers jours.

À l’occasion de la sortie des vidéos sur la plateforme Parleys, petit retour sur quelques conférences que j’ai eu l’occasion de voir.

Keynotes

Les deux keynotes qui m’ont particulièrement marquées sont celles de Neal Ford et de Patrick Chanezon.

Dans Abstraction Distractions, Neil Ford nous parle de l’empilement des couches d’abstractions qui envahissent notre quotidien sans qu’on y prête plus vraiment attention et qui peuvent parfois nous induire en erreur. Il nous conseille de toujours avoir à l’esprit ce qui se passe en dessous de la couche que l’on utilise.  Sa keynote est agrémentée d’anecdotes qui font sourire l’auditoire.  Du gros niveau !

Patrick Chanezon enchaîne ensuite avec le portrait d’un développeur en reprenant la trame de The Artist.  On suit le parcours d’un mec qui pendant plusieurs années est le roi du pétrole à coder du cobol dans des SI bien complexes dont seul lui a le secret (=période où Jean Dujardin est une star du cinéma muet).  Puis à l’arrivée de nouvelles technos sympa type mobile, cloud, html5 (=l’arrivée du cinémas parlant) le dev ne s’y intéresse pas et reste dans sa zone de confort.  Malheureusement pour lui ces nouvelles technos prennent de plus en plus de place et notre ami se retrouve rapidement dépassé et remisé au placard (=dépression de Jean Dujardin).

Mais finalement tout est bien qui finit bien car notre développeur se prend en main, réalise qu’il fait partie d’une communauté de passionnés, participe à des jugs et vient à Devoxx. Et finalement cela donne une keynote plutôt rafraîchissante et pleine d’humour.  Bien joué.

Play Framework 2.0

Un mois après la release de la version 2, Sadek Drobi, CTO de Zenexity et Guillaume Bort, cofondateur de Zenexity et créateur de Play Framework retracent l’histoire du web pour expliquer les fondements du framework.

Au départ, le web était constitué de pages statiques puis nous sommes passés dans une phase de langages dynamiques avec notamment PHP, il a fallu ensuite structurer tout ça et c’est à cette époque que sont apparus les premiers frameworks MVC. Plus proche de nous, on a assisté à la démocratisation d’Ajax qui nous a apporté la mise à jour des pages sans besoin de recharger le navigateur.

Aujourd’hui, une page est bien souvent constituée de fragments autonomes, « bindés » sur des flux de données.  Sadek et Guillaume prennent l’exemple de twitter.  Le besoin est réel de structurer ces flux car nous sommes en plein dans l’ère du web temps réel.

C’est sur ce constat qu’a été bâti Play Framework 2,  apporter un socle pour structurer l’interaction avec des streams de manière efficace.

Et voilà du coup ce qu’il est possible de faire : http://console-demo.typesafe.com l’explication ici : http://typesafe.com/products/console

La présentation continue avec comme leitmotiv « don’t fight the web » :  il ne sert à rien d’abstraire le web mais au contraire il faut bâtir en s’appuyant dessus.  Ce que l’on retiendra c’est que Play Framework est un framework stateless full stack qui embrasse le protocole http.

D’un point de vue personnel, cette présentation m’a donné envie d’explorer plus en détail la version 2 de Play, la version 1 apportait déjà beaucoup de fun dans les développements.  Chez DocDoku, nous l’utilisons d’ailleurs en production sur certains projets.

Behind the Scenes of Day-To-Day Software Development at Google

Petra Cross de Google vient nous parler des méthodes de développement chez Google, elle nous présente d’abord la hiérarchie type d’une équipe de développement puis nous parle des méthodes de travail.  On apprend que les maîtres mots sont ‘pragmatisme’ et ‘efficacité’. Par exemple l’équipe de Petra applique l’agilité dans le sens où ils utilisent un backlog de tâches, par contre ils ont totalement supprimé le standup meeting qui selon elle est une perte de temps  (j’entends les agilistes hurler !).

Un concept intéressant massivement utilisé chez Google est le ‘eating your own food’,  il s’agit d’utiliser soit même les produits que l’on conçoit. Ainsi  les googlers utilisent en interne les nighlty build de leurs produits ce qui permet d’avoir un feedback très rapide et de qualité sur les développements.

Conférences Android

J’ai eu l’occasion d’assister à deux conférences sur Android :  « Optimiser vos applications HTML pour Android » et « Android, Graphisme et Performance ». La première présentée par Romain Guy était un condensé de trucs et astuces afin d’optimiser l’IHM des applications Android.

Parmi les astuces et optimisations vues :

  • ViewStub : permet d’instancier (« inflater ») des vues au runtime uniquement si besoin. Cela limite l’empreinte mémoire des View qui peut être très coûteuse, par exemple une TextView vide prend 800 octets en mémoire.
  • StrictMode : outil de debug qui permet d’être notifié lorsqu’une opération lente est effectuée (écriture et lecture disque, opération réseau) ou lorsque une fuite mémoire est détectée (fuite sur les objets sqlite, objet closable non fermé, fuite des activity)
  • GridLayout : nouveau layout introduit d’ICS, moins gourmand que LinearLayout.  Pour les versions Android précédentes, Romain nous conseille RelativeLayout là où c’est possible plutôt que LinearLayout
  •  hierarchyviewer : outil du sdk qui permet de visualiser les grappes de vues et d’analyser leurs performances.

Romain nous détaille également une spécificité des AsyncTask : à partir de l’API level 12 les AsyncTask sont exécutées de manières sérialisées, les unes après les autres. Attention donc à ne pas ralentir la file d’exécution avec une tâche trop longue. Google justifie ce changement en expliquant que la programmation multithread est compliquée. Ils ont donc décidé de revenir sur le comportement par défaut pour limiter les bugs potentiels. Par contre si l’on est sûr que les tâches sont totalement thread-safe, il est tout a fait possible programmatiquement de revenir au comportement précédent.  Ainsi pour paralléliser les AsyncTask il suffit d’appeler :

task.executeOnExecutor(AsyncTask.THREAD_POOL_EXECUTOR);

La deuxième conférence Android est celle du googler Nicolas Roard qui travaille sur la webview Android. Nicolas nous délivre quelques astuces pour optimiser les performances dans une webview.  Il nous recommande de privilégier le CSS3 plutôt que le javascript lorsque l’on souhaite faire une animation.

Il nous explique également comment forcer la création de layers qui seront accélérés de façon hardware à partir de la version 3.  Pour cela il suffit d’appliquer une propriété css de transform 3D sur un élément.  On peut également créer un layer sur un scroll afin d’obtenir un rendu proche du natif grâce à la propriété css overflow scroll.

Attention tout de même, ces layers ont certes un rendu fluide mais ils sont très couteux. Il est donc conseillé de les utiliser avec parcimonie, par exemple uniquement durant une animation.

Nicolas termine par 25 minutes de questions/réponses. Les questions majoritairement posées tournent autour des performances de la webview qui souffre de la comparaison avec l’application Google Chrome pour Android.

Il nous explique que même si les deux s’appuient sur le moteur de rendu webkit, les contraintes ne sont pas les mêmes. La webview fait partie intégrante du framework, l’équipe a donc des contraintes quant à la mémoire et l’espace disque utilisé, la webview doit être compatible avec un maximum de choses et rétro compatible avec les précédentes releases. L’équipe de Nicolas a notamment fourni un effort de travail spécifique pour afficher correctement les widgets jquery mobile.

Toutes ces contraintes ne sont pas applicables à Chrome, Chrome est téléchargé depuis le market, c’est un choix de l’utilisateur, par conséquent ils ont beaucoup plus de liberté. Ils peuvent prendre des décisions, avancer vite et releaser souvent, chose impossible à faire pour la webview qui doit attendre une nouvelle version d’Android pour être mise à jour.

Nicolas conclut en nous assurant que les deux équipes mettent en commun beaucoup de travail et que tout le monde en tire un bénéfice.

Quickies

Entre midi et deux avaient lieu les quickies, un format court de conférences où en 15 minutes un speaker présente un sujet qui lui tient à cœur.

J’ai pu notamment voir Mathilde Lemee nous présenter son projet FluentLenium qui facilite l’écriture des tests Selenium en proposant une API très lisible (d’où le fluent !). Et effectivement quand on regarde l’exemple de base, on comprend tout de suite le test :

public class BingTest extends FluentTest {
    @Test
    public void title_of_bing_should_contain_search_query_name() {
        goTo("http://www.bing.com");
        fill("#sb_form_q").with("FluentLenium");
        submit("#sb_form_go");
        assertThat(title()).contains("FluentLenium");
    }
}

FluentLenium s’appuie sur les selectors CSS (même si les regex sont possibles). Enfin la dernière chose à noter sur le projet est qu’il est agnostique du framework d’assertion, ainsi jUnit Assert, Hamcrest et Fest-assert sont supportés.

Un deuxième quickie assez fun fut celui de Philippe Antoine qui s’est proposé de recoder en live le tetris de Martin Kleppe dont une version est jouable ici : http://jsbin.com/egiqul/49

La spécificité initiale de ce Tétris est d’être codé en 140 caractères, cette performance est possible en utilisant le décalage binaire.

Philippe se lance donc dans la réalisation du Tétris avec l’aide de la salle,  il en profite pour nous montrer comment faire du TDD en javascript avec QUnit. Un quickie original qui a bien plu.

Code Story

Pendant les deux jours de conférences, une équipe de quatre développeurs a codé en live une application from scratch. Chaque slot de conférence a donné lieu à un sprint. Ils ont fonctionné en pair programming avec un binôme codant pour la salle : ordinateur relié au vidéo projecteur en commentant le code.  J’ai eu l’occasion d’assister à un sprint, et par la même occasion j’ai pu découvrir Trello un super outil très souple et très simple de gestion de projet.

Conclusion

En tant que développeur, je me suis régalé durant ce Devoxx, j’ai pu satisfaire ma curiosité sur des sujets totalement nouveaux pour moi, comme me plonger dans des astuces plus techniques sur des sujets comme Android.  Si je devais dégager des keywords de cette grande et belle conférence, je choisirais :  cloud, mobile, html5 & javascript, NoSQL.

Gestion des réserves

Dans le secteur de la construction, la gestion des réserves, c’est à dire le recensement des malfaçons aux différentes étapes des travaux, est une activité essentielle qui peut s’avérer compliquée en raison du volume d’anomalies qui peut dépasser la dizaine de milliers sur certains gros chantiers.

Aujourd’hui grace aux tablettes tactiles il est possible d’outiller cette tâche et dégager ainsi d’importants gains de productivité. C’est ce que nous avons fait en développant pour notre client Wapp6, éditeur spécialisé dans la construction, l’application iOS et Android Opr6 (gestion des réserves).

Opr6 iPad

 

L’implémentation du client Opr6 a été réalisée grâce au framework Titanium qui permet d’obtenir deux versions de l’application : une pour iPad/iOS et une pour Android et cela avec un rendu visuel natif. L’application fonctionne en mode déconnecté, une synchronisation est faite une première fois avant de faire la visite de chantier pour rapatrier les données du projet (plans, réserves existantes, punchlists, listes des intervenants…) et une seconde fois à la fin de la visite pour consolider les saisies effectuées sur la tablette sur le cloud (serveur python/django pour les initiés). Un rapport est alors automatiquement généré et envoyé aux personnes concernées.

La fiabilité des informations de suivi, le gain de temps, l’efficacité générale s’en retrouvent énormément améliorés.

 

Retour sur notre présence au Mobile World Congress 2012

Quelques jours passés au sein du MWC 2012 à Barcelone la semaine passée m’amène aujourd’hui à écrire ce billet.
L’objectif principal de notre présence sur ce salon (milles mercis à Midi-Pyrénées Expansion et à Ubifrance au passage) était de réaliser à la fois un maximum de veille technologique mais également de rencontrer des partenaires potentiels.

Le premier constat que l’on fait lorsqu’on arrive sur le site de Fira Barcelona est le gigantisme de ce salon.  En effet, ce salon draine environ 70 000 visiteurs, 1 500 exposants…  je vous invite d’ailleurs à jeter un œil sur le site de l’évènement : http://www.mobileworldcongress.com/2012-highlights.html

MWC 2012 - So huge

Difficile donc d’être exhaustif lors d’un salon comme celui-ci. J’ai donc orienté ma visite sur un échantillon représentatif de constructeurs, éditeurs et fournisseurs de services du domaine. Je m’en vais vous livrer les grandes tendances selon moi de ce salon.

L’omniprésence d’Android

Google et la communauté Android ont frappé fort sur ce salon, avec une présence imposante, reflet de l’adoption du marché et des professionnels.

L’ « Android Planet » était bien évidemment impressionnante sur ce salon, avec de nombreux stands, animations Google mais aussi avec la présence de nombreux éditeurs (Autodesk, Shazam, …).

Mais ce qui m’a le plus marqué était certainement le plébiscite de l’OS auprès des professionnels du domaine :

– les constructeurs : Motorola, HTC, Samsung, Sony Ericsson, Alctalel TCT, Intel, ZTE… même RIM s’y met avec son runtime Android (le preuve ci-dessous)

RIM Android Runtime

– les éditeurs : VMWare et sa solution de virtualisation pour « Make Android Entreprise-ready », Ubuntu avec sa version Ubuntu for Android pour la rencontre du meilleur des deux mondes (mobile et PC), Firefox et sa version très performante pour tablette Android…

Quelle montée en puissance !! « Demain, un Android dans chaque poche », imagine le patron de Google, Eric Schmidt.

Les NFC se rapprochent


Bon nombre d’exposants (Safran Morpho ci-dessus, Gemalto, Google, Sony…) ont démontré la maturité de cette technologie, tant au niveau des équipements (puces et téléphones) que des couches logicielles (cf API Beam de Google par exemple). Nos amis coréens sont largement en avance sur les usages NFC c’est un fait. Mais même si peu de freins technologiques subsistent aujourd’hui, en Europe ce sont plutôt les réticences psychologiques des utilisateurs (liées à la sécurité pour le paiement notamment) et les aspects stratégiques entre opérateurs, banques et éditeurs qui ralentissent sa progression. Mais 2013 sera l’année de son explosion apparemment !

La quête de performances

Ce salon a été également l’occasion de constater une véritable course à la performance des plateformes mobiles tant au niveau des constructeurs que des éditeurs.

J’ai en effet par exemple assisté à une session impressionnante chez Intel avec la démonstration du nouveau téléphone Orange Santa Clara équipé du nouveau processeur Atom Medfield à très basse consommation.  Après une belle session de dix minutes de jeux de voiture 3D sur le stand, le téléphone ne chauffe même pas alors que la fluidité est vraiment au rendez-vous.

Ensuite, une petite visite s’imposait sur le stand de Microsoft qui proposait un challenge « against » son dernier Windows Phone 8. Voici  le tableau d’affichage en milieu de semaine :

L’arrivée imminente du réseau 4G

La 4G arrive en force sur nos devices mobiles, la Corée du Sud aura semble-t-elle fini son déploiement national fin 2012.  SFR en France annonce le même résultat sur son réseau. Vous avez donc compris que le très haut débit arrive sur le mobile avec le passage de nos communications mobiles sur de la voix sur IP (n’ayant assisté à aucune conférence sur le sujet, un grand merci à Eric Fruit de ephoneNet pour son œil expert).

Pour conclure, je dirai modestement que ce salon était sans surprise, aucune innovation de rupture technologique forte ne m’étant apparue. L’innovation se trouve et se manifestera désormais par l’usage et certainement par la capacité à adapter les technologies aux nouveaux besoins BtoC mais aussi BtoB orienté Système d’Information (notre réel savoir-faire pour le coup).

Je vous prépare un billet complémentaire pour la semaine prochaine au niveau des tendances applicatives (MCommerce, Gestion de flottes, Marketing Mobile, HTML5…).

Concevoir et développer des applications mobiles et tactiles (2ème édition)

Voila quelques mois déjà que la seconde édition de mon livre consacrée à Android est sortie. 

Cette nouvelle version intègre d’une part une mise à jour du contenu vers les dernières moutures d’Android mais également de nouveaux chapitres qui élargissent quelque peu le propos de l’ouvrage.

Je traite en effet dans la nouvelle édition des problématiques du développement mobile multi-plates-formes et des tablettes tactiles.

Ces deux sujets sont d’ailleurs au centre des préoccupations de beaucoup de nos clients.

 

Concevoir et développer des applications mobiles et tactiles

Android (Florent Garin - 2ème édition)

 

DocDoku et Webinage font carton plein à la Mêlée Numérique XV !

Cette année encore, DocDoku était présent à la Mêlée Numérique et accompagné d’un partenaire de grande qualité avec Webinage.

Sur le stand de DocDoku, vous avez pu assisté à la présentation de l’application tactile que nous avons réalisée pour et avec Webinage.

Vous avez été également très nombreux à vouloir une démonstration de notre solution de GED Open Source disponible en SaaS.

Ces deux journées ont donc été plus que satisfaisantes pour l’équipe DocDoku car un public de qualité était au rendez-vous.

La conférence sur « HTML 5 ou l’évolution majeure du web et de l’internet mobile » présentée par Florent Garin notre Directeur Technique et Thomas van de Velde, Directeur Général de Webinage a rencontré un grand succès, avec la participation d’une centaine de personnes dans la salle !

Si vous n’avez pas pu assisté à la conférence, la présentation sera prochainement disponible sur notre blog et sur le site internet de la Mêlée Numérique.

DocDoku vous offre une tablette tactile pour tout contrat signé à la Mêlée Numérique XV

DocDoku aura le plaisir de vous accueillir sur son stand lors de la 15ème édition de la Mêlée Numérique à l’Espace Diagora de Toulouse Labège, les mercredi 20 et jeudi 21 avril 2011. Le Salon des TIC numéro 1 sur le Sud Ouest rassemble tous les acteurs économiques des solutions de l’informatique, des nouvelles technologies, des télécoms et de l’innovation. Au programme : 150 exposants, 45 ateliers et conférences et plus de 3000 visiteurs attendus.

L’actualité de DocDoku
Cet évènement sera l’occasion pour DocDoku de vous présenter sa dernière réalisation tactile entièrement développée au moyen de technologies innovantes Open Source (HTML 5, CSS3, JQuery, SIPCommunicator…). Venez également échanger avec nous sur notre solution de gestion du cycle de vie des produits (Product Lifecycle Management) Open Source, qui est incubée au sein d’OW2 et devrait être lancée au début de l’année prochaine.

Animation sur le stand
Assistez à une démonstration de l’application multiplateforme Webinage, notre dernière réalisation tactile entièrement développée au moyen de technologies innovantes Open Source.

Animation atelier
Notre directeur technique, Florent Garin, animera également un atelier sur « HTML 5 ou l’évolution majeure du web et de l’internet mobile » le mercredi 20 avril de 16h30 à 17h30 . Inscrivez-vous sur le site du salon.

A Propos de DocDoku
DocDoku est un cabinet de conseil et de formation innovant disposant d’une expertise sur les technologies et solutions Open Source (Java, JEE, Android, DocDoku, Liferay…). Cette expertise nous permet d’avoir la confiance de clients majeurs comme Amadeus, Axa, Cegedim, Dassault, LG, Motorola, Météo France, Mia Electric, MSA, NEC ou Pierre & Vacances.
Nativement éditeur de la solution libre éponyme de gestion collaborative de documents (GED ou ECM), notre activité résolument tournée vers la recherche et développement nous permet d’apporter une réelle valeur ajoutée à nos prestations de conseil, d’expertise, de formation et de réalisation de projets dans le domaine IT.
Nos consultants sont très impliqués dans nos projets de recherche et développement essentiellement Open Source et assurent une veille technologique permanente.

Plus d’information sur le salon
Mercredi 20 et jeudi 21 avril 2011 à l’Espace Diagora de Toulouse Labège. Entrée gratuite Le site du salon : http://www.meleenumerique.com

Contact Presse
M. Eric Descargues Téléphone : 05 61 72 24 09

Mentions Légales
DocDoku SARL au capital de 20 000 euros RCS Toulouse : 492 273 800 000 28 Code APE : 5829C Buroplis – Bâtiment B – 150 rue Nicolas Louis Vauquelin 31100 Toulouse
http://www.docdoku.com

Premier Mobile Monday Toulouse : retours et présentation DocDoku en ligne

Salle comble (60 personnes) ce lundi soir pour le premier Mobile Monday  à La Cantine sur la NFC !
L’occasion pour DocDoku de présenter son savoir-faire dans le domaine du mobile, d’échanger avec des passionnés et experts de la mobilité.
J’ai pour ma part beaucoup apprécié le format de la soirée, les autres intervenants et leurs interventions ainsi que les échanges autour d’un verre.
Merci à la Mêlée et à Thomas Soulier pour l’animation de cette soirée fort sympathique.
Les chiffres du marché des OS mobiles 2011 – 2014 qui ont fait débat :

Le marché des OS mobiles 2011 - 2014

Notre présentation est en ligne sur le site de la cantine : http://lacantine-toulouse.org/626/mobile-monday-toulouse-1ere-edition-sur-la-nfc
ou directement ici :

Le Grand Toulouse est prêt à accueillir la NFC selon Louis Germain, élu de la Communauté Urbaine du Grand Toulouse. Organisons-nous !

 

 

DocDoku au 1er Mobile Monday Toulouse sur la NFC : actualités et perspectives des OS mobiles

Nous interviendrons pour la 1ère édition du Mobile Monday Toulouse du 4 avril 2011 consacrée à la NFC.
Il s’agira de faire le point sur les possibilités des OS mobiles aujourd’hui et demain.
Mobile Monday dédié à la NFC

Tout le programme est disponible ici : http://lacantine-toulouse.org/626/mobile-monday-toulouse-1ere-edition-sur-la-nfc
Cela se passe à la Cantine à partir de 18h30. Venez nombreux !

Ubuntu Party

Avec un peu de retard, voici la présentation que j’ai faite à l’occasion de l’Ubuntu Party. Il y est question d’Android ; abordé sur le plan technique mais aussi sous l’angle « écosystème » : les liens entre Google, les utilisateurs, les développeurs et les constructeurs.

Au cours de nos missions de formations ou de conseil chez ces derniers (nous avons travaillé pour Motorola, NEC et LG) j’ai pu entre-apercevoir que les relations Google-Constructeurs peuvent être plus complexes que ce qu’on pourrait penser.

De plus, le simple fait qu’Android soit disponible sous une licence libre (GPL ou Apache selon les composants) est très insuffisant pour garantir que son développement se fasse en toute transparence et en respectant les intérêts des divers protagonistes. Ceci étant, on peut dire la même chose d’autres projets open source.

Ubuntu Party – Android et son écosystème (Florent Garin – DocDoku)

Interview d’Eric Descargues au salon de la Mêlée Numérique 14

Découvrez l’interview d’Eric Descargues donnée lors de 14ème Mêlée Numérique :

Merci à Claude Paichard pour l’interview et à l’équipe de Pinkanova pour la réalisation.

Démonstration de l’application Android de TableOnline

Dans le cadre de sa présence au salon de la Mêlée Numérique 14.0, DocDoku a présenté la version beta de l’application Android réalisée pour TableOnline, outil de recherche et de réservation de restaurants en temps réel.

Vous trouverez ci-dessous une démonstration de l’application, ainsi que les photos prises lors de notre atelier sur les « stratégies et développements mobiles multi-plates-formes »:

Merci à @Mallox pour les photos.